Un bol d'air frais ! (Natsuko)

Messages : 22 Date d'inscription : 02/01/2013

J'avais eu du mal, mais j'étais finalement parvenu à sortir de cette prison. J'ai eu raison de me battre, comme toujours, on ne m'enferme pas comme une chienne ! D'ailleurs en parlant de chiennes, il y en a des sacrées dans le coin... Mais passons, il y a plus important. Je dois retrouver ma chère boîte à musique puis m'échapper définitivement d'ici. Peut-être en prenant le temps de quelques massacre dissuasifs mais je n'en suis pas encore là. Pour commencer, il me faut un repère. Un endroit difficile d'accès où je pourrais réfléchir en toute tranquillité et profiter tâcher de remonter un réseau. Il me faut des personnes de confiance, des informateurs. Mais aussi des clients. Il faut également que je puisse entretenir ma forme physique dans cet endroit. Si je me laisse ramollir, je deviendrais rapidement une proie facile, et c'est la dernière chose dont j'ai besoin. C'est pour toutes ces raisons que j'arpente le jardin, à la recherche d'une faille dans le grillage à la lisière de la forêt. Il n'y en a pas évidemment mais ce n'est pas grave, je la ferais moi même cette faille. Il faut juste que l'endroit soit assez discret pour ne pas s'en rendre compte. De toute façon, dans un premier temps, il me faudra scruter tous les recoins de cet endroit, pour déterminer des cachettes potentielles. J'ai du pain sur la planche ! Il faudra aussi que je trouve un endroit où dissimuler les cadavres. Sinon les "chiens de gardes" me tomberont dessus.

Alors que j’inspectai avec minutie la lisière sombre de la forêt, j'entendis un bruit de pas se répandre insidieusement dans l'obscurité de la nuit. J'avançais alors discrètement vers la source du bruit, à pas de chat, les doigts prêts à se resserrer sur l'une des lames de jet, calées contre ma cuisse, sous ma jupe. Lorsque j’aperçus la silhouette puis le visage du jeune homme qui me faisait face, j'émis un soupir d'agacement. Il risquait de tout faire capoter ! Afin de ne pas attirer l'attention sur mes activités suspectes et illicites, j’affichais un sourire protecteur, sans lâcher pour autant mon arme, toujours cachée sous le tissu, au cas où son attitude se montrerait agressive.

Bonsoir. C'est dangereux de se promener la nuit tu sais ?

J'avais prononcé ces mots d'une voix douce, un léger sourire aux lèvres. S'il ne faisait que se promener et ne cherchait pas de problèmes, il n'en trouverait pas, j'avais trop besoin de rester discrète. Toutefois, si ses intentions n'étaient pas des plus honorables, alors il pouvait se permettre d'interpréter mes propos comme une réelle menace...

Messages : 14 Date d'inscription : 11/01/2013

J'étais allonger sur mon lit, regardant sans regarder le plafond. Combien de temps j'étais pas sorti profiter de l'air de l'extérieur ? Depuis que je suis ici je crois... Ou il y a deux jours... ? Peu importe, les jours passent et se ressemble dans cet endroit mornes et sans vie. L'infirmier ouvrit la porte, mal à l'aise. Je peux le comprendre. Il faut dire que je suis pas quelqu'un de très bavard en temps normal, et puis ce n'est pas l'heure d'une de mes crises. L'infirmier était plutôt tranquille avec moi. Il ne m'embêtait pas, je l'embêtais pas.

- Tu va au jardin aujourd'hui Natsuko. Profite un peu pour te détendre.

Je lui jetai un regard torve et le suivit jusqu'au jardin. Je regardai autour de moi. Pas très loin il y avait des parterres de fleurs rouges et blanc, avec des bancs pas très loin. Près des grillages, enfin ce qui m'en faisait penser, il y avait une espèce de petite forêt. C'était vraiment un coin paisible. L'infirmier retourna à l'intérieur, ne jugeant pas nécessaire de me surveiller. Après tout, j'étais venu par moi-même ici. Soupirant, je me baladai autour du parc, ne faisant plus trop attention à ce qui m'entourait. Ce fut la voix d'une jeune femme qui me sorti, un peu brutalement, de ma rêverie et qui réveilla Vanitas, pensant à un quelconque danger. Je sentais mon corp se tendre et se tourner vers l'inconnue. Sa voix était trop douce pour être rassurante.

- Je pourrais te retourner la même question... Surtout que tu es une femme. C'est pas très malin de sortir à cette heure-ci, j'imagine que tu as fuis ta chambre, tendu comme tu l'es.

Vanitas n'avais pas de tact quand il parlait, sa voix était froide, sarcastique, moqueur.

» Natsuko, patient au trouble de personnalité